26 déc Marcus Borja マルクス・ ボルジャ
Deux fois docteurs – Sorbonne Nouvelle (2015) et PSL SACRe (2017) – Marcus Borja est aussi diplômé de L’École Du Louvre (histoire de l’art et muséologie), de l’ESAD (École Supérieure d’art dramatique de Paris) et du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. C’est à l’âge de 24 ans, diplôme de Lettres modernes en poche, qu’il quitte son Brésil natal et s’envole vers la France pour y enseigner la langue portugaise et la culture brésilienne dans des lycées en région parisienne. Il y suit parallèlement le cursus de l’École Internationale Jaques Lecoq.
Ses nombreuses formations se reflètent dans le caractère polyphonique et multiforme de ses créations, amplement reconnues par ses pairs. Le Chant des Signes, Théâtre, Intranquillité ou encore Bacchantes, sont en relation directe avec son parcours multidisciplinaire et riche de relations.
À la fois metteur en scène, comédien, musicien, dramaturge et enseignant, Marcus Borja se perçoit comme un artiste-chercheur-pédagogue (ces trois perspectives s’articulent et se nourrissent réciproquement dans son parcours et dans ses créations) et s’intéresse particulièrement à la choralité, la vocalité et la musicalité comme bases de la création scénique.
Cette curiosité, au centre de son travail d’enseignement tout comme de ses publications, a inspiré, en partenariat avec deux collègues chercheuses, la mise en place du colloque international Pratiques de la voix sur scène, au Théâtre Gérard Philippe à Saint Denis en 2015. Ses dernières productions et collaborations artistiques ou musicales ont été présentées au Théâtre de la Ville, au Musée du Louvre, à la Colline Théâtre National, au Théâtre du Nord ou à la Comédie Française.
Photos :
Christophe-Raynaud-de-Lage pour Bacchantes (2017), Zones en travaux (2019)
Choralités intercontinentales
A la Villa Kujoyama à Kyoto, Marcus Borja poursuit son engagement dans les projets multidisciplinaires et plus particulièrement dans une œuvre chorale et participative avec les réseaux éducatifs et culturels implantés au Japon.
A travers un travail simultané auprès de plusieurs acteurs-performeurs, empruntant et détournant des motifs de la composition musicale (polyphonie, contrepoint, ostinato), Marcus Borja entreprend d’explorer et redimensionner, par la vocalité en mouvement, la perception du temps et de l’espace public durant sa période de résidence.