21 sept Nuit Blanche KYOTO 2023: le programme de la Villa Kujoyama ! ニュイ・ブランシュ KYOTO 2023: ヴィラ九条山のプログラム!

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Nuit Blanche KYOTO, organisé chaque automne par la ville de Kyoto et l’Institut français du Kansai, est un festival de création contemporaine inspiré de la Nuit Blanche qui a vu le jour à Paris, la ville jumelle de Kyoto. Sa 13ème édition offrira un programme varié de performances et d’expositions d’artistes sur le thème de « Puissances ».

Cette année encore, la Villa Kujoyama fait partie du programme principal de la Nuit Blanche KYOTO!

Découvrez les travaux de ses lauréat.e.s :

Les 30 septembre et 5 octobre (14:00-21:00)
Ouvertures au public de la Villa Kujoyama avec Karine Arabian & Franck Blais, Pauline BrunJohan Brunel, Tony Jouanneau, Seulgi Lee, Sébastien Pluot et Julie Vacher

Le 30 septembre (16:00-16:15)
Performance d’ouverture de la Nuit Blanche par Pauline Brun à la gare de Kyoto

Le 3 octobre (19:00-20:00)
Projection de « Chimère Song » par Julie Vacher au Demachiza

Le 11 octobre (19:00-20:30)
Talk de Pauline Brun à l’Institut français du Kansai

Du 7 au 29 octobre (12:00-20:00)
Exposition « Nami Mon-yo » par Tony Jouanneau et Seulgi Lee à Aesop Kawaramachi

Le 30 septembre (10:00-21:00) puis du 1er au 13 octobre (10:00-17:00)
Exposition des travaux de Mylinh Nguyen et Céline Sylvestre à Shoyeido Kunjyukan

Le 30/09 (16:00-20:00) puis du 1/10 au 22/10 (10:00-18:00)
Exposition des travaux de Gérald Vatrin à la Kyoto Arts and Crafts University Kamogawa-Shichijo Gallery

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Programme du 30 septembre à la Villa Kujoyama

Nuit Blanche @ Villa Kujoyama

Samedi 30 septembre 2023

14h-22h

Entrée gratuite

Programme sujet à modifications.
Les horaires seront mis à jour sur cette page le cas échéant.

Veuillez noter que la Villa Kujoyama ne dispose pas de parking.

14 :00-19 :00 – Studios 1, 2, 3, 5 et 6
Open studios par Julie Vacher, Karine Arabian & Franck Blais, Tony Jouanneau, Seulgi Lee et Sébastien Pluot

14 :30-15 :30 – Auditorium
Présentation de recherche par Tony Jouanneau (avec interprétation fr-jp)

15 :45 – 16 :15 – Auditorium
Projection d’œuvres de Joao Simoes et Sadakishi Hartmann et du Banquet imaginé par Sébastien Pluot le 25 octobre (en anglais)
Également en live sur Instagram!

16 :30-17 :45 – Auditorium
Conférence de Karine Arabian & Franck Blais avec Matomo Nitta, artisan shironameshi, sur la pratique du shironameshi (avec interprétation fr-jp)
Également en live sur Instagram!

18 :00-19 :00 – Salon
Présentation de l’installation « Le réconfort des bains » par Johan Brunel et Nicolas Omet du studio LOMA (avec interprétation fr-jp)

19 :15-19 :30 – Salon
Performance « GNA GNA GNA (Live in Kyoto) » par Pauline Brun
Également en live sur Instagram!

19 :30-22 :00 – Terrasse
Cocktail

Les projets des lauréats

Karine Arabian & Franck Blais
(2023, design
)

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logo_Matomo

Cacher le savoir-faire / Montrer l’invisible

JN. MELLOR CLUB : c’est sous ce nom que le duo de créateurs Karine Arabian et Franck Blais mixe les techniques artisanales et intègre des références plasticiennes pour créer des objets aux frontières du design, au croisement de la mode et de l’art. Leur résidence à la Villa Kujoyama s’articule autour de deux axes essentiels : la recherche d’un cuir le plus naturel possible (Shironameshi) et l’étude de techniques ancestrales d’ennoblissement (Fusube), ainsi que l’apprentissage des règles et rituels de la monstration au travers du Tokonoma, alcôve dédiée à l’exposition de la nature et du spirituel, avec pour objectif de favoriser le dialogue entre l’objet et son contexte.

Pauline Brun
(2023, danse)

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CHINDOGU

Pauline Brun est chorégraphe, performeuse, danseuse et plasticienne. Sa pratique artistique explore le corps avec autodérision, à la lisière de l’absurde et joue avec les contextes et les différents médiums. Son projet se nomme CHINDOGU, du nom de la pratique née dans les années 1980 consistant à inventer des objets étranges, potentiellement utiles mais inutilisables, faits de bricolages, d’assemblages et de bidouilles. Ses recherches autour de cette pratique seront les impulses pour traduire en actions ou matières chorégraphiques l’inutile, l’inutilisable, l’aberration et les détours à tous les niveaux de fabrication de cette création. Elle présentera sa performance « GNA GNA GNA « Live in Kyoto » le 30 septembre à la Gare de Kyoto, ainsi qu’à la Villa Kujoyama.

GNA GNA GNA (Live) est un scruffy show.
Un personnage masqué d’une chevelure brune manipule maladroitement les clichés du concert sur un beat de pop minimal. « Scruffy » désigne miteux, débraillé, sale ou peu soigné. Le temps d’une chanson, il se lance dans une danse hachée et s’emporte dans un parlé chanté de gna gna gna. Cet onomatopée définie comme une critique d’un propos inintéressant devient ici sa langue. Il apparaît gauche et raide, désinvolte et pourtant volontaire. Il semble appartenir à une autre réalité. L’image qu’il essaie de construire vacille toujours.

Créée en 2018 et réactivée pour l’ouverture de la Nuit Blanche à Kyoto, la performance s’est inventée à partir d’un Chindogu. Le concept nommant une famille d’objet utile mais inutilisable est le sujet de recherche de Pauline Brun durant sa résidence à la Villa Kujoyama.
Conception et performance – Pauline Brun
Création son – Diane Blondeau
Assistante – Valérie Castan
Production – MI MAI et No Small Mess
Co-production – La Station

Johan Brunel
(2018, design)

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Johan Brunel (lauréat 2018, design) et Nicolas Omet du studio LOMA présentent leur installation Le réconfort des bains.
Recherche autour des “choses qui font du bien », parce qu’il n’y a pas plus réconfortant que l’eau chaude, en particulier lorsqu’elle est partagée.

Les bains offrent un repos stimulant : au onsen, les êtres immergés partagent l’intimité́ de l’instant et peuvent se projeter ensemble vers un horizon pacifique.

Un paysage d’objets qui s’étoffe au grès des collaborations, avec Shuji Nakagawa (Ébénisterie, Otsu), Mitsuru Yokoyama (Tatamis, Kyoto), Kojima (Lanternes, Kyoto), Kanaami Tsuji (Métal, Kyoto), Creative Matters (Tapisserie, Toronto), Joe Kendal (Menuiserie, Pantin).

Tony Jouanneau
(2023, métiers d’art)

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ECHIRO

Tony Jouanneau est designer, artisan et chercheur. En 2017, il fonde l’Atelier Sumbiosis, un laboratoire d’ennoblissement où se rencontrent la science et les savoir-faire textiles. Le projet ECHIRO, né d’une étude menée conjointement avec Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris Sorbonne, se concentre sur le développement d’un procédé d’extraction pigmentaire issu d’un gisement à valoriser – les squelettes et épines d’oursins – et son application dans des procédés de coloration textile durables. Au Japon, Tony Jouanneau poursuit ce projet en mêlant des pratiques ancestrales de coloration textile à une recherche de pointe en biochimie moléculaire.

Seulgi Lee
(2023, arts plastiques)

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Seulgi Lee s’interroge sur le lien qui existe entre le système du langage et les pratiques de l’artisanat. Pendant sa résidence, elle ira à la rencontre des personnes qui connaissent l’Akita Ondo, une chanson traditionnelle de la région éponyme avec un rythme particulier. Elle aimerait la traduire en sculpture sous forme de sudare ou de misu, sorte de store en bambou finement travaillé, afin d’explorer l’histoire du regard et de la position de la femme. Elle prépare également un projet d’édition avec Olivier Mignon, fondateur de Keijiban basé à Kanazawa, qui viendra le 5 octobre à la Villa présenter une sélection de ses projets avec l’artiste.
Image du sudare: Kubota Birendo

Sébastien Pluot
(2023, commissariat d’exposition)

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Sensibilités aux contingences

Sébastien Pluot est historien de l’art, chercheur et commissaire d’exposition. Ses recherches à la Villa Kujoyama portent sur les dispositions esthétiques aux contingences dans la culture traditionnelle japonaise. Il examine ce qui, dans les pratiques artistiques, artisanales et agricoles relève de capacités sensibles à négocier avec l’imprévu et les « rencontres » fortuites contribuant à entretenir des relations symbiotiques au vivant et aux objets. Son approche a pour objectif d’identifier des moyens alternatifs pour faire face à la crise de la sensibilité qui coïncident avec les crises écologiques.

Julie Vacher
(2021, arts numériques)

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Julie Vacher met en scène les processus de transformation en jeu dans les rapports humains, humains et non-humains, et entre les vivants et leurs environnements à l’ère où se côtoient le physique et le virtuel. Le champ de ses expérimentations touche à l’imaginaire écologique, au fantasme sanitaire ou encore à la mythologie de l’univers du travail. Son travail prend la forme de films, d’installations sonores et multimédia, de création web et radiophonique. Au travers d’une écriture poétique qui s’appuie sur le réel, ses récits hybrident le naturalisme et la synthèse, le documentaire et le spéculatif.

Des prises de vues (photos et vidéos) seront réalisées pendant l’événement, sur lesquelles vous êtes susceptibles d’être visibles. Nous vous remercions de votre compréhension.

Crédit photo: Frédéric Mery / Institut français

Options de restauration: 

Le cocktail sera assuré par base island kitchen, qui propose des plats vegans d’inspiration jamaïcaine!