11 mar Les actualités des lauréat.es en mars-avril レジデントのニュース(3月~4月)

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Retrouvez sur cette page les actualités des lauréat.es de la Villa Kujoyama en lien avec leurs projets de recherche.

Veuillez vous référer aux sites des événements pour plus d’informations.

Programme

Au Japon

5 avril 2025
Conférence de Delphine Panique (2025, bande dessinée) :
Entre fiction et non-fiction : la condition féminine dans les bandes dessinées de Delphine Panique

12 avr. 2025 – 11 mai 2025
Exposition de Louise Mutrel (2024, photographie) : Eternal Friendship Club

12 avr. 2025 – 31 juil. 2025
Participation de Tony Jouanneau (2023, métiers d’art) et d’Aurélie Lanoiselée (2024, Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main®) à l’exposition Futurotextiles 7

En France 

6 mars 2025 – 8 mars 2025
Performance de Tsirihaka Harrivel (2024, arts de la rue, cirque, marionnettes) « Cruel trop tard »

10 mars 2025
Performance de Jeanne Vicerial et Julia Cima (2024, danse) « TrÂmes»

16 mars 2025 – 15 mai 2025
Exposition de Sébastien Pluot (2023, commissariat d’exposition) « Life is what happens to you when you’re busy making other plans » Esthétiques des contingences #2

2 avril 2025
Parution du livre d’Emmanuel Ruben (2024, littérature)

L’usage du Japon, une traversée de l’archipel à vélo, ed. Stock

15 avr. 2025  –  7 septembre 2025
Exposition de Benoît Buquet (2018, commissariat d’exposition, critique d’art): « Tarô Okamoto. Un Japon réinventé »

23 avril 2025

Performance de Pauline Brun (2023, danse) : « TAPIES »

¡Viva Villa!  

1er fév. 2025 – 10 mai 2025

Exposition de Karin Schlageter (2021, commissariat d’exposition) : « Elle empêche les choses de dormir »

16 mars 2025 – 13 juil. 2025

Exposition collective Tactical Specters avec Anne le Troter (2020, arts plastiques)

24 mars 2025 – 30 mars 2025

Émission radiophonique avec Anne le Troter (2020, arts plastiques) sur *Duuuradio produite par Simon Nicaise (2024, arts plastiques)

Au Japon

Delphine Panique
(2025, bande dessinée)

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Entre fiction et non-fiction : la condition féminine dans les bandes dessinées de Delphine Panique

Institut Français du Kansai

5 avril 2025 : 14h30-15h30

Artiste de bande dessinée en résidence à la Villa Kujoyama, Delphine Panique crée une œuvre originale qui mêle fiction et non-fiction, explorant les enjeux liés aux femmes. À travers ses créations, elle abordera l’implication des auteures dans l’industrie française de la BD et japonaise du manga.

Au Japon, elle souhaite faire une adaptation libre en bande dessinée des « Notes de chevet » de Sei Shônagon. Il ne s’agirait pas de produire une simple version dessinée de l’œuvre, mais de chercher à la « ressentir » afin de se l’approprier et de la moderniser. Pour Delphine, cette œuvre parle, entre autres, de condition féminine : cette femme de la cour est soumise à de nombreuses injonctions, dont celle d’un enfermement social et géographique. Dans cet enfermement, et malgré sa soumission obligatoire aux règles de la cour, elle écrit et raconte : son quotidien, son contact privilégié avec la nature qui l’entoure, ses sensations, mais aussi le temps qui passe. Delphine souhaite s’inspirer de Sei Shônagon pour produire une œuvre à la fois poétique et politique.

Informations et réservations

Louise Mutrel
(2024, photographie)

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Eternal Friendship Club

agnes b. Cafe Gion

12 avr. 2025 – 11 mai 2025

L’exposition Eternal Friendship Club s’intéresse aux contre-cultures automobiles au Japon. Débutées en 2019, ces recherches ont trouvé leur aboutissement en résidence à la Villa Kujoyama ; entre janvier et juin 2024, Louise Mutrel a documenté les communautés d’adeptes de dekotora (camions décorés), de motardes kyushakai (figures féministes) et d’amateurs de dekochari (vélos inspirés des dekotora). À l’entrée de l’exposition, le message ‘Only you can complete me’ inscrit sur la carrosserie d’un dekotora témoigne de la relation passionnelle qui lie les conducteur·ices et leurs véhicules. C’est à travers ce ‘hobby’ peu conventionnel que des passionné·es redéfinissent leurs identités et s’inventent des avatars. Le corpus de photographies présenté dans cette exposition traverse des rassemblements organisés par ces communautés autodidactes dans les régions du Kansai et du Kanto, dans les espaces-interstices des parkings, des ponts échangeurs et des zones périurbaines. Au crible de la communauté des dekotora, Louise Mutrel a appréhendé les rassemblements comme des espaces de croyances collectives et de hauts lieux d’expérimentations esthétiques. Entre récit visuel et objet de documentation, ses images constituent une archive sensible sur cette subculture autant qu’une expérience sensorielle. Dans l’agitation des grands regroupements, Louise Mutrel a capturé l’énergie et l’intensité : l’œil qui cherche – déjà saturé, baigné dans le chrome, au ras des pare-chocs ou perdu dans le ciel à extraire un détail – un signe, un éclat.

Informations et réservations

Tony Jouanneau
(2023, métiers d’art)

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Aurélie Lanoiselée
(2024, lauréate prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main®)

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Futurotextiles 7

Nagai Botanical Garden

13 avril 2025

Dans le cadre de Futurotextiles 7, Tony Jouanneau (2023, métiers d’art) et Aurélie Lanoiselée (2024, lauréate prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main®) présenteront des oeuvres s’inscrivant dans le prolongement de leur projet de résidence.
L’exposition fera écho à la thématique du Pavillon France de l’Exposition Universelle d’Osaka, « Hymne à l’amour », en résonance avec l’amour de la nature et la créativité textile. Dans un contexte où l’Exposition Universelle interroge notre société et notre futur, Futurotextiles 7 propose une réflexion sur le textile comme vecteur de durabilité. Entre les avancées des biotechnologies, des défis écologiques et des enjeux sociaux croissants, cette exposition questionne et inspire.

Informations et réservations

En France

Tsirihaka Harrivel
(2024, arts de la rue, cirque, marionnettes)

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Cruel trop tard

La Ménagerie de Verre

6 mars 2025 – 8 mars 2025

Performeur et compositeur, Tsirihaka Harrivel explore les liens entre cirque, music-hall et arts performatifs. Il collabore avec Vimala Pons depuis 2006, créant des œuvres mêlant vertige physique et exploration de la parole. Après De Nos Jours (Notes on the circus) et GRANDE-, une chute en spectacle le pousse à réinventer son écriture à travers les TESTS et La Dimension d’Après. En 2022, il crée YOU (Arcade | Sentimental), un jeu d’arcade qui prend la forme d’un espace extensible transformé par le cri. Cruel Trop Tard est la première version d’une nouvelle pièce prévue pour 2026/2027, TELA MISSILIA ARMA, sur le rapport martial entretenu par le cirque. Cette recherche a été l’objet d’une résidence à la Villa Kujoyama en 2024.

Julia Cima & Jeanne Vicerial
(2024, danse)

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Soirées nomades : Trâmes, par Jeanne Vicerial, Julia Cima et Gaspar Claus

Fondation Cartier pour l’art contemporain

10 mars 2025

Dans le cadre de l’exposition que la Fondation Cartier dédie à l’œuvre d’Olga de Amaral, figure incontournable du Fiber Art, les Soirées Nomades invitent la plasticienne et designeuse textile Jeanne Vicerial à imaginer une performance inédite entourée de deux artistes de son choix : la danseuse et chorégraphe Julia Cima ainsi que le compositeur et violoncelliste Gaspar Claus. A travers leurs pratiques respectives, les trois artistes « filent » la métaphore de la corde – celle de l’étoffe, de l’instrument de musique ou bien du muscle humain – pour expérimenter au cœur des espaces d’exposition.

Informations et réservations

Sébastien Pluot
(2023, commissariat d’exposition)

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« Life is what happens to you when you’re busy making other plans » Esthétiques des contingences #2

Galerie Wolff

16 mars 2025 – 15 mai 2025

Les œuvres présentées dans cette exposition témoignent d’une disposition particulière des artistes et artisans à négocier avec les contingences (Guzenzei). Elles expriment un plaisir à composer des rencontres (Meguriai) avec la personnalité des matériaux. Elles invitent à porter un regard attentif à l’âme (Tamashii) des objets, leur vieillissement, les accidents, la transformation des contextes et l’imprévisibilité du vivant.  La sensibilité aux contingences est ainsi une manière d’entretenir des relations sensibles avec ce que nous apporte le présent. Les multiples crises écologiques, sociales et de l’attention trouvent leurs racines dans une crise de la sensibilité aux objets, à l’environnement et aux êtres vivants. Comme remède à cette indifférence, les artistes de cette exposition veulent mettre en lumière cette esthétique de la contingence qui implique de prêter attention aux objets, à la manière dont ils sont fabriqués, réparés, de les accompagner dans leur vieillissement, d’accepter leur usure et leur impermanence comme faisant partie des qualités essentielles de leur histoire. Présenté pour la première fois au Kyoto Art Center dans le contexte de la Nuit Blanche en 2024, cette exposition conçue par Sébastien Pluot à la Galerie Jocelyn Wolff propose de nouvelles oeuvres et un programme de conversations, de performances, d’activations, de cérémonies du thé et un banquet proposant de faire le voyage retour de Paris à Kyoto en dégustant des raviolis.

Informations et réservations

Emmanuel Ruben
(2024, littérature)

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Parution du livre L’usage du Japon, une traversée de l’archipel à vélo, ed. Stock

C’est à Nicolas Bouvier qu’on doit naturellement ce titre détourné, L’usage du monde devenu ici L’usage du Japon, l’écrivain-voyageur suisse ayant séjourné à trois reprises entre 1956 et 1970 dans ce pays aussi complexe que fascinant. Ce serait peut-être aussi à Bouvier que l’auteur doit son choix de formes brèves, illuminations, épiphanies, courses à vélo à travers un territoire étiré qui va du sud étouffant au nord gelé, en passant par les pentes du mont Fuji, toit de l’archipel. A l’origine de la traversée historique et géographique d’un Japon pourtant bien actuel, il y a la résidence faite par l’auteur à la villa Kujoyama à Kyoto de novembre 2023 à mars 2024, l’équivalent de la villa Médicis de Rome, mais sur des hauteurs escarpées et loin de notre pays. Insatiable, infatigable, cartographe amateur des beautés paysagères comme des laideurs urbanisées, l’auteur survitaminé tourne à plein régime sur les routes de l’archipel.

Benoît Buquet
(2018, commissariat d’exposition / critique d’art)

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Tarô Okamoto. Un Japon réinventé

Musée du quai Branly – Jacques Chirac

15 avr. 2025 – 7 sept. 2025

Okamoto Tarô (1911-1996) est un peintre, sculpteur, muraliste, photographe, écrivain et chercheur japonais. Arrivé à Paris en 1930, il gravite autour des mouvances abstraites et surréalistes et se forme, en 1938, au sein du laboratoire d’ethnologie du Musée de l’Homme, auprès de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l’une des figures centrales de l’avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction. Dans un dialogue inédit confrontant plusieurs de ses œuvres avec les collections du musée, l’exposition brosse le portrait d’un artiste japonais majeur, fantasque et total, resté confidentiel en France. Le parcours se concentre sur la période comprise entre 1930 et 1970, avec pour ligne de fuite l’emblématique Tour du soleil, sculpture monumentale qu’il fait construire pour l’Exposition universelle d’Osaka en 1970, et dans les profondeurs de laquelle se développait une mystérieuse exposition de masques et de statues.

Dénouer l’œuvre de Okamoto Tarô, 1930-1970

Maison de la Culture du Japon à Paris

21 mai 2025

Il s’agira ici de comprendre pourquoi un artiste qui a vécu dix ans en France et qui a fait de cette expérience un point cardinal de son histoire est resté aussi confidentiel dans l’Hexagone, alors même qu’il s’impose comme l’un des repères centraux de l’avant-garde au Japon à partir des années 1950. Se joue là un cas particulièrement exemplaire de « réception heurtée ». Afin de (re)découvrir Okamoto, on se concentrera principalement sur deux moments de sa carrière : les années parisiennes (1930-1940) et la préparation de l’Exposition universelle du Japon à Ôsaka (Expo’70). Benoît Buquet, maître de conférences en histoire de l’art à l’Université de Tours (unité de recherche InTRu – Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturelles), est le commissaire de l’exposition « Tarô Okamoto. Un Japon réinventé »

Pauline Brun
(2023, danse)

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« TAPIES »

KLAP Maison pour la danse

23 avril 2025

« TAPIES » est un solo à facettes qui prend la forme d’un cabaret assemblant bricolages, bidouilles et tentatives voués à résoudre des situations performatives par des moyens inefficaces. « TAPIES » – de (se) tapir – emprunte à la pratique japonaise du Chindogu sa méthode. Né dans les années 1980, le Chindogu est un outil paradoxal qui résout des problèmes quotidiens mais dont l’utilisation crée d’autres problèmes insensés. La pièce invite à regarder des stratégies déviées pour faire apparaître des façons de faire qui se jouent des codes et des conventions.

¡ Viva Villa !

Exposition : Elle empêche les choses de dormir

40mcube / Mécènes du Sud

1er fév. 2025 – 10 mai 2025

Dans le cadre de ¡ Viva Villa !, Karin Schlageter (2021, commissariat d’exposition) présente l’exposition « Elle empêche les choses de dormir« . Cette exposition est le constat d’une parole manquante, de représentations absentes, de la béance d’un trou de mémoire collectif. Et c’est le désir partagé d’y voir un espace de fiction au potentiel réel. Ici, les récits de communautés minoritaires sont réinvestis à travers des œuvres qui redonnent du souffle aux paroles silenciées.

Retrouvez parmi les artistes présenté.e.s les duos Pétrel | Roumagnac (2020, théâtre / arts plastiques) et Louise Hervé & Clovis Maillet (2021, arts plastiques).

Exposition : Tactical Specters

La Ferme du Buisson

16 mars 2025 – 13 juil. 2025

Dans le cadre de ¡ Viva Villa !, Anne Le Troter (2020, arts plastiques) participe à l’exposition collective Tactical Specters, qui rassemble un ensemble d’artistes qui explorent la persistance des voix du passé et leur impact sur nos récits contemporains. Comment les esprits du passé continuent-ils à hanter notre présent ? Inspirée par le concept d’« hantologie » développé par Jacques Derrida dans Spectres de Marx, cette exposition interroge les contradictions héritées de l’histoire, du colonialisme aux illusions de la modernité.

La déesse aux cent bouches

*Duuuradio

24 mars 2025 – 30 mars 2025

Dans le cadre de ¡ Viva Villa !, retrouvez sur la radio *Duuu Anne Le Troter (2020, arts plastiques), dans une émission produite par Simon Nicaise (2024, arts plastiques).
Conçu avec les curateurs Anne-Lou Vicente et Raphaël Brunel, La déesse aux cent bouches explore les formes multiples de l’oralité en croisant les pratiques littéraires, performatives, visuelles et musicales. Cette édition radiophonique met en lumière la diversité des apparitions de la voix, du murmure à la clameur, du bruit au récit structuré. Avec des artistes et performeurs tels que Cantenac Dagar, Anna Holveck, Anne Le Troter, Bocar Niang, Anouchka Oler Nussbaum et Liv Schulman, ce projet sonore devient un espace d’expérimentation où la voix se fait mémoire, résistance et réinvention.
Reste du monde

Tony Jouanneau
(2023, métiers d’art)

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Aleor Craft and Biodesign

Galerie Collectible

13 mars 2025 –  16 mars 2025

À l’occasion du lancement d’Aleor Craft and Biodesign, Tony Jouanneau présentera la première oeuvre textile ECHIRO aux colorants d’oursins sur COLLECTIBLE Design Fair avec une sélection de pièces exclusives, uniques et en série limitée.

ECHIRO est le fruit d’une étude, menée conjointement entre Marie Albéric (chercheuse au CNRS rattachée au laboratoire de chimie de Sorbonne Université) et Tony Jouanneau, sur l’extraction pigmentaire des épines d’oursins invasifs et leur application dans des procédés de coloration textile. Cette recherche a trouvé un nouvel élan lors de leur résidence à la Villa Kujoyama, soutenue par l’Institut français et la Fondation Bettencourt Schueller. L’œuvre qui en découle témoigne de la rencontre de Tony Jouanneau avec Hiroaki Kuno, maître de pli shibori à la KunosenFactory d’Arimatsu, ainsi que de sa collaboration avec l’artisane Harumi Sugiura autour du plissage au carton. Cette création incarne le principe symbiotique au cœur de sa démarche artistique, prenant la forme de l’archipel japonais, avec sa topographie, son écosystème, ses ressources et des savoir-faire d’exception.