08 mai Les actualités des lauréats en mai-juin Les actualités des lauréats en mai-juin

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Retrouvez sur cette page les actualités des lauréat.es de la Villa Kujoyama en lien avec leurs projets de recherche.

Veuillez vous référer aux sites des événements pour plus d’informations.

Programme

Au Japon

12 avril – 31 juillet 2025
Participation de Tony Jouanneau (2023, métiers d’art) et d’Aurélie Lanoiselée (2024, Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la main®) à l’exposition Futurotextiles 7

Du 23 mai au 15 juin
Exposition de Noël Picaper (2024, architecture) autour du projet Mohitori

30 mai – 15 juin 2025
Exposition de Noël Picaper (2024, architecture) Nomade 0.0 – MOHITORI

12 avril – 11 mai 2025
Exposition de Louise Mutrel (2024, photographie) : Eternal Friendship Club

En France 

16 mars – 15 mai 2025
Exposition de Sébastien Pluot (2023, commissariat d’exposition) « Life is what happens to you when you’re busy making other plans » Esthétiques des contingences #2

15 avril – 7 septembre 2025
Exposition de Benoît Buquet (2018, commissariat d’exposition, critique d’art): « Tarô Okamoto. Un Japon réinventé »

23 avril – 21 juin 2025
Exposition de Ulla von Brandenburg (2024, arts plastiques) «Depending Shadows»

21 – 26 mai 2025

Participation de Nicolas Pinon & Dimitry Hlinka (2024, métiers d’art) à Révélations 2025

7 – 11 juin 2025
Performance de Pauline Brun (2023, danse) pour la Nuit blanche, le Houloc

18 – 22 juin 2025
Workshop avec Nina Fradet (2024, métiers d’art) « Woven »

28 juin 2025 – 8 mars 2026
Participation de Aurélie Pétrel & Vincent Roumagnac (2020, arts plastiques, théâtre) à l’exposition collective « In Vivo » au Creux de l’Enfer, Thiers

2 avril 2025
Parution du livre d’Emmanuel Ruben (2024, littérature)
L’usage du Japon, une traversée de l’archipel à vélo, ed. Stock

¡Viva Villa!  

1er février – 10 mai 2025
Exposition de Karin Schlageter (2021, commissariat d’exposition) : « Elle empêche les choses de dormir »

16 mars – 13 juillet 2025
Participation de Anne le Troter (2020, arts plastiques) à l’exposition collective « Tactical Specters »

Au Japon

Noël Picaper
(2024, architecture)

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Mohitori

Institut français de Tokyo

Exposition du 23 mai – 15 juin
Rencontre entre Noël Picaper et Junpei Mori, architecte et directeur de PARADISE AIR, le samedi 31 mai de 12h30 à 13h30 (lien de réservation)

Nomade 0.0 – MOHITORI

Hotoria Square (Tokyo)

30 mai – 15 juin

Dans le cadre du partenariat entre la Villa Kujoyama et YAU – Yurakucho Art Urbanism, et du festival « Nuit de la Philo / Agir pour le vivant –  哲学の夕べアジール・プール・ル・ヴィヴァン » organisé par l’Institut français de Tokyo, consacré aux problématiques environnementales et à la durabilité, Noël Picaper dévoilera le pavillon « Exposition Nomade 0.0 – MOHITORI » en tant que micro-architecture.

Informations

Tony Jouanneau
(2023, métiers d’art)

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Aurélie Lanoiselée
(2024, lauréate prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main®)

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Futurotextiles 7

Nagai Botanical Garden

13 avril 2025

Dans le cadre de Futurotextiles 7, Tony Jouanneau (2023, métiers d’art) et Aurélie Lanoiselée (2024, lauréate prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main®) présenteront des oeuvres s’inscrivant dans le prolongement de leur projet de résidence.
L’exposition fera écho à la thématique du Pavillon France de l’Exposition Universelle d’Osaka, « Hymne à l’amour », en résonance avec l’amour de la nature et la créativité textile. Dans un contexte où l’Exposition Universelle interroge notre société et notre futur, Futurotextiles 7 propose une réflexion sur le textile comme vecteur de durabilité. Entre les avancées des biotechnologies, des défis écologiques et des enjeux sociaux croissants, cette exposition questionne et inspire.

Informations et réservations

Louise Mutrel
(2024, photographie)

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Eternal Friendship Club

agnes b. Cafe Gion

12 avr. 2025 – 11 mai 2025

L’exposition Eternal Friendship Club s’intéresse aux contre-cultures automobiles au Japon. Débutées en 2019, ces recherches ont trouvé leur aboutissement en résidence à la Villa Kujoyama ; entre janvier et juin 2024, Louise Mutrel a documenté les communautés d’adeptes de dekotora (camions décorés), de motardes kyushakai (figures féministes) et d’amateurs de dekochari (vélos inspirés des dekotora). À l’entrée de l’exposition, le message ‘Only you can complete me’ inscrit sur la carrosserie d’un dekotora témoigne de la relation passionnelle qui lie les conducteur·ices et leurs véhicules. C’est à travers ce ‘hobby’ peu conventionnel que des passionné·es redéfinissent leurs identités et s’inventent des avatars. Le corpus de photographies présenté dans cette exposition traverse des rassemblements organisés par ces communautés autodidactes dans les régions du Kansai et du Kanto, dans les espaces-interstices des parkings, des ponts échangeurs et des zones périurbaines. Au crible de la communauté des dekotora, Louise Mutrel a appréhendé les rassemblements comme des espaces de croyances collectives et de hauts lieux d’expérimentations esthétiques. Entre récit visuel et objet de documentation, ses images constituent une archive sensible sur cette subculture autant qu’une expérience sensorielle. Dans l’agitation des grands regroupements, Louise Mutrel a capturé l’énergie et l’intensité : l’œil qui cherche – déjà saturé, baigné dans le chrome, au ras des pare-chocs ou perdu dans le ciel à extraire un détail – un signe, un éclat.

Informations et réservations

En France

Sébastien Pluot
(2023, commissariat d’exposition)

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« Life is what happens to you when you’re busy making other plans » Esthétiques des contingences #2

Galerie Wolff

16 mars 2025 – 15 mai 2025

Les œuvres présentées dans cette exposition témoignent d’une disposition particulière des artistes et artisans à négocier avec les contingences (Guzenzei). Elles expriment un plaisir à composer des rencontres (Meguriai) avec la personnalité des matériaux. Elles invitent à porter un regard attentif à l’âme (Tamashii) des objets, leur vieillissement, les accidents, la transformation des contextes et l’imprévisibilité du vivant.  La sensibilité aux contingences est ainsi une manière d’entretenir des relations sensibles avec ce que nous apporte le présent. Les multiples crises écologiques, sociales et de l’attention trouvent leurs racines dans une crise de la sensibilité aux objets, à l’environnement et aux êtres vivants. Comme remède à cette indifférence, les artistes de cette exposition veulent mettre en lumière cette esthétique de la contingence qui implique de prêter attention aux objets, à la manière dont ils sont fabriqués, réparés, de les accompagner dans leur vieillissement, d’accepter leur usure et leur impermanence comme faisant partie des qualités essentielles de leur histoire. Présenté pour la première fois au Kyoto Art Center dans le contexte de la Nuit Blanche en 2024, cette exposition conçue par Sébastien Pluot à la Galerie Jocelyn Wolff propose de nouvelles oeuvres et un programme de conversations, de performances, d’activations, de cérémonies du thé et un banquet proposant de faire le voyage retour de Paris à Kyoto en dégustant des raviolis.

Informations et réservations

Benoît Buquet
(2018, commissariat d’exposition / critique d’art)

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Tarô Okamoto. Un Japon réinventé

Musée du quai Branly – Jacques Chirac

15 avr. 2025 – 7 sept. 2025

Okamoto Tarô (1911-1996) est un peintre, sculpteur, muraliste, photographe, écrivain et chercheur japonais. Arrivé à Paris en 1930, il gravite autour des mouvances abstraites et surréalistes et se forme, en 1938, au sein du laboratoire d’ethnologie du Musée de l’Homme, auprès de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l’une des figures centrales de l’avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction. Dans un dialogue inédit confrontant plusieurs de ses œuvres avec les collections du musée, l’exposition brosse le portrait d’un artiste japonais majeur, fantasque et total, resté confidentiel en France. Le parcours se concentre sur la période comprise entre 1930 et 1970, avec pour ligne de fuite l’emblématique Tour du soleil, sculpture monumentale qu’il fait construire pour l’Exposition universelle d’Osaka en 1970, et dans les profondeurs de laquelle se développait une mystérieuse exposition de masques et de statues.

Dénouer l’œuvre de Okamoto Tarô, 1930-1970

Maison de la Culture du Japon à Paris

21 mai 2025

Il s’agira ici de comprendre pourquoi un artiste qui a vécu dix ans en France et qui a fait de cette expérience un point cardinal de son histoire est resté aussi confidentiel dans l’Hexagone, alors même qu’il s’impose comme l’un des repères centraux de l’avant-garde au Japon à partir des années 1950. Se joue là un cas particulièrement exemplaire de « réception heurtée ». Afin de (re)découvrir Okamoto, on se concentrera principalement sur deux moments de sa carrière : les années parisiennes (1930-1940) et la préparation de l’Exposition universelle du Japon à Ôsaka (Expo’70). Benoît Buquet, maître de conférences en histoire de l’art à l’Université de Tours (unité de recherche InTRu – Interactions, Transferts, Ruptures artistiques et culturelles), est le commissaire de l’exposition « Tarô Okamoto. Un Japon réinventé »

Ulla von Brandenburg
(2023, commissariat d’exposition)

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Depending shadows

Entre Deux Portes

23 avril- 21 juin 2025

Dans cette triple vitrine Art Déco, Ulla von Brandenburg mettra en lumière le fruit de ses recherches réalisées à la Villa Kujoyama à Kyoto autour des ombres et des textiles. Cette invitation de JAP – Jeunesse et Arts Plastiques s’inscrit dans le cadre du programme post-résidence de la Villa Kujoyama, avec le soutien de l’Ambassade de France en Belgique, de l’Institut Français dans le cadre d’EXTRA, programme de soutien à la création contemporaine française et de la Fondation Bettencourt Schueller.

Informations et réservations

Nicolas Pinon et Dimitry Hlinka

(2024, métiers d’art)

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Révélations 2025

Grand Palais

21 – 26 mai 2025

Dimitry Hlinka et Nicolas Pinon se concentrent sur l’utilisation de la fibre végétale associée à la laque végétale Urushi. Leur démarche explore plusieurs axes de recherche dans les domaines du design et de l’artisanat, avec l’objectif de concevoir une série d’objets illustrant les possibilités offertes par l’association de ces matériaux.

informations et réservations

¡ Viva Villa !

Exposition : Elle empêche les choses de dormir

40mcube / Mécènes du Sud

1er fév. 2025 – 10 mai 2025

Dans le cadre de ¡ Viva Villa !, Karin Schlageter (2021, commissariat d’exposition) présente l’exposition « Elle empêche les choses de dormir« . Cette exposition est le constat d’une parole manquante, de représentations absentes, de la béance d’un trou de mémoire collectif. Et c’est le désir partagé d’y voir un espace de fiction au potentiel réel. Ici, les récits de communautés minoritaires sont réinvestis à travers des œuvres qui redonnent du souffle aux paroles silenciées.

Retrouvez parmi les artistes présenté.e.s les duos Pétrel | Roumagnac (2020, théâtre / arts plastiques) et Louise Hervé & Clovis Maillet (2021, arts plastiques).

Exposition : Tactical Specters

La Ferme du Buisson

16 mars 2025 – 13 juil. 2025

Dans le cadre de ¡ Viva Villa !, Anne Le Troter (2020, arts plastiques) participe à l’exposition collective Tactical Specters, qui rassemble un ensemble d’artistes qui explorent la persistance des voix du passé et leur impact sur nos récits contemporains. Comment les esprits du passé continuent-ils à hanter notre présent ? Inspirée par le concept d’« hantologie » développé par Jacques Derrida dans Spectres de Marx, cette exposition interroge les contradictions héritées de l’histoire, du colonialisme aux illusions de la modernité.

Pauline Brun
(2023, danse)

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7 juin 2025

Houloc (Aubervilliers)

Performance de Pauline Brun à l’occasion de l’exposition : « Quand mettre un “S” à quatre » pendant la Nuit Blanche (de 18h à 23h)

Nina Fradet
(2024, métiers d’art)

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Woven

18 – 22 juin 2025

Casa Satio

« Woven » est une invitation à plonger dans le monde de l’artisanat traditionnel japonais, de la préparation de la matière à l’objet final. Initiés au processus du Takezaiku, vous serez en mesure de réaliser différents motifs de tressage et un ustensile que vous pourrez emporter chez vous. Une occasion de partager ensemble des connaissances et des expériences de vie, reliant la culture, l’histoire et l’artisanat.

Emmanuel Ruben
(2024, littérature)

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Parution du livre L’usage du Japon, une traversée de l’archipel à vélo, ed. Stock

C’est à Nicolas Bouvier qu’on doit naturellement ce titre détourné, L’usage du monde devenu ici L’usage du Japon, l’écrivain-voyageur suisse ayant séjourné à trois reprises entre 1956 et 1970 dans ce pays aussi complexe que fascinant. Ce serait peut-être aussi à Bouvier que l’auteur doit son choix de formes brèves, illuminations, épiphanies, courses à vélo à travers un territoire étiré qui va du sud étouffant au nord gelé, en passant par les pentes du mont Fuji, toit de l’archipel. A l’origine de la traversée historique et géographique d’un Japon pourtant bien actuel, il y a la résidence faite par l’auteur à la villa Kujoyama à Kyoto de novembre 2023 à mars 2024, l’équivalent de la villa Médicis de Rome, mais sur des hauteurs escarpées et loin de notre pays. Insatiable, infatigable, cartographe amateur des beautés paysagères comme des laideurs urbanisées, l’auteur survitaminé tourne à plein régime sur les routes de l’archipel.
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