29 nov Jeudis de la Villa Kujoyama: le programme du 7 décembre ! 第一木曜日はヴィラ九条山へ: 12月7日のプログラム!
Tous les premiers jeudis du mois, la Villa Kujoyama ouvre ses portes aux publics!
Venez découvrir son architecture mythique, ainsi que les projets pluridisciplinaire de ses résident.e.s !
Jeudis de la Villa Kujoyama
Jeudi 7 décembre 2023
14h-21h
Entrée gratuite
Programme sujet à modifications.
Les horaires seront mis à jour sur cette page le cas échéant.
Veuillez noter que la Villa Kujoyama ne dispose pas de parking.
14 :00- 18:00 – Studios 1 à 6
Open studios par Emmanuel Ruben, Karine Arabian & Franck Blais,
Tony Jouanneau, Pauline Brun, Seulgi Lee et Tsirihaka Harrivel
14 :00-18 :00 – Couloir et patio
Performances spontanées et installation par Kenta Kuroda
(lauréat du programme AIR Program in Paris
organisé par la Villa Kujoyama et la Osaka Chishima Foundation for Creative Arts,
en collaboration avec l’Institut français, la Cité internationale des Arts et Kyoto Art Center)
15 :00-15 :20 / 18 :00-18 :20 (en live sur Instagram!) – Salon
Installations performatives
par Karine Arabian & Franck Blais avec Thomas Vauthier et Fanny Terno
16 :00-17 :00 – Auditorium
Présentation et démonstration des techniques de la teinture Shibori
par Tony Jouanneau avec Hiroaki Kuno
18 :30-19 :45 – Auditorium
Présentation de son projet de recherche
et de la programmation 2024 des dix ans des résidences métiers d’art
à la Villa Kujoyama par José Lévy (2011, design)
19 :45-20 :10 – Salon
Performance par Pauline Brun avec Meri Otoshi
20 :10-21 :00 – Salon
Cocktail
Théorie des archipels
Théorie des archipels est un projet romanesque qui s’inspire de trois données essentielles et même incontournables pour qui veut entrer dans une connaissance du Japon : ses caractéristiques géologiques, son histoire tragique et son actualité politique. Le roman mettra en scène trois personnages – un géographe français, un historien et une photographe japonaise – partis sur les traces d’Ino Tadataka, le premier cartographe de l’archipel, l’homme qui a parcouru 40 millions de pas. Épopée située entre le XVIIIe et le XXIe siècles, réflexion sur les liens entre la géographie, l’art et la littérature, ce projet romanesque, s’inscrit dans la lignée des ouvrages précédents de l’auteur.
Dans le travail de Karine Arabian et Franck Blais, (JN.Mellor Club), il importe tout autant de créer des objets que de leur offrir les possibilités d’un usage, les conditions d’un déplacement et créer leur propre mythologie. JN.Mellor Club invite aujourd’hui un autre duo d’artistes plasticiens : Fanny Terno et Thomas Vauthier (Disconoma) à interroger le statut de ces objets créés lors de leur résidence à la VK dans une installation performative, esquisse d’une nouvelle ritualité empruntant les gestes de purification faisant écho à la cérémonie du thé. Un moment théâtral alternatif entre danse, manipulation et cérémonie. Durée : env. 20mn
Fanny Terno et Thomas Vauthier développent une pratique collaborative sous le nom de Disconoma depuis 2016. Que l’on pourrait définir comme “au milieu”, à la fois de leurs sensibilités respectives, des cultures (française et japonaise), des médiums (de l’installation à l’image, en passant par la performance). Ensemble, iels explorent le potentiel de l’art comme outil de revitalisation, sociale et environnementale. À cette fin, iels produisent des documentaires (photographiques et sculpturaux), des événements collaboratifs, construisent des dispositifs spatiaux et animent des espaces d’art alternatifs. Iels développent également une pratique discursive, au sein de doctorat de recherche par l’art, menés entre la France (Aix-Marseille Université, l’École Nationale de la Photographie d’Arles) et le Japon (Université des Arts de Kyoto, avec le soutien du gouvernement japonais MEXT).
CHINDOGU
Pauline Brun est performeuse, chorégraphe et plasticienne. Sa pratique artistique explore le corps avec autodérision, et joue avec les contextes et les différents médiums. Sa recherche porte sur le CHINDOGU, nom de la pratique née dans les années 1980 consistant à inventer des objets étranges, potentiellement utiles mais inutilisables, faits de bricolages, d’assemblages et de bidouilles. Par ce prisme, elle tente de traduire en actions ou matières chorégraphiques l’inutile, l’inutilisable, l’aberration et les détours pour déployer plusieurs formes – série de performances, dessin, vidéo et création plateau.
Kuroko Karaoke
Conception: Pauline Brun
Performance: Pauline Brun, Meri Otoshi
Doublage voix: Elisa Osato
Guitare: Camille Lé
Technique: Janelle Beau
ECHIRO
Tony Jouanneau est designer, artisan et chercheur. En 2017, il fonde l’Atelier Sumbiosis, un laboratoire d’ennoblissement où se rencontrent la science et les savoir-faire textiles. Le projet ECHIRO, né d’une étude menée conjointement avec Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris Sorbonne, se concentre sur le développement d’un procédé d’extraction pigmentaire issu d’un gisement à valoriser – les squelettes et épines d’oursins – et son application dans des procédés de coloration textile durables. Au Japon, Tony Jouanneau poursuit ce projet en mêlant des pratiques ancestrales de coloration textile à une recherche de pointe en biochimie moléculaire.
AKITA ONDO
Seulgi Lee s’interroge sur le lien qui existe entre le système du langage et les pratiques de l’artisanat au sens large. Au Japon, elle cherche des personnes qui connaissent l’Akita Ondo, une chanson traditionnelle voire paillarde chantée par des femmes de la région d’Akita. Elle collabore entre autres avec les artisans de sudare, sorte de store en bambou finement travaillé, afin d’explorer l’architecture d’un lieu, la lumière et le regard qui sont suggérés à travers un objet vernaculaire.
Le projet de recherche à la Villa Kujoyama de Seulgi Lee bénéficie a posteriori du soutien financier du MMCA Musée National d’art moderne et contemporain et de la fondation SBS pour la promotion du Korea Artist Prize* dont elle est lauréate en 2020.
Le projet de José Levy pendant sa résidence en 2011 a pour origine des souvenirs familiaux : son grand-père, collectionneur d’art japonais possédait une entreprise de fabrication de tatamis, de kimonos et de bokken (sabre japonais en bois). A son retour à Paris, il réalise la série Judogi, qui mêle imaginaire collectif du Japon – masque de nô, jardin zen – et des indices intimes de sa vie familiale. Pour la réouverture de la Villa Kujoyama le 4 octobre 2014, José Lévy a réalisé un parcours olfactif et lumineux, ainsi qu’une sculpture lumineuse monumentale à l’effigie d’un samouraï intitulée Le Veilleur.
Tropisme martial
L’origine martiale du cirque a grandement participé à installer un certain nombre de fondamentaux, de règles et de signes qui constituent son identité classique. La recherche de Tsirihaka Harrivel porte sur le lien entre cirque et arts martiaux à l’endroit de la violence convoquée, ou magnifiée dans une transformation radicale mais aux traces toujours visibles. Il vise à cerner ce quelque chose – tropisme d’origine martiale – au travers des voies japonaises : le kyūdō (tir à l’arc) d’une part, et l’exploration des rites contemporains d’autre part, avec un regard particulier sur l’individu.
Options de restauration: le cocktail est assuré par base island kitchen, restaurant vegan d’inspiration jamaïcaine !
Des prises de vues (photos et vidéos) seront réalisées pendant l’événement, sur lesquelles vous êtes susceptibles d’être visibles. Nous vous remercions de votre compréhension.