25 nov Les jeudis de la Villa Kujoyama: le programme du 5 décembre ! 毎月第一木曜日はヴィラ九条山へ: 12月5日のプログラム

VIsuel jeudi 5 décembre

Jeudis de la Villa Kujoyama

Jeudi  5 décembre 2024

14h-21h

Entrée gratuite

Programme sujet à modifications.
Les horaires seront mis à jour sur cette page le cas échéant.

Veuillez noter que la Villa Kujoyama ne dispose pas de parking pour les voitures mais seulement d’un parking à vélos.

Programme

14:00 – 20:00 Salon
Cabinet de curiosités par Julia Cima & Jeanne Vicerial

14:00 – 18:00 Studios
Open studios par Dimitry Hlinka & Nicolas Pinon, Pomme, Ulla von Brandenburg

14:00 – 16:30
Présentation du parcours « 10 ans de résidences métiers d’art à la Villa Kujoyama » par l’équipe de la Villa Kujoyama

16:30 – 18:00 Auditorium
Conférence par Dimitry Hlinka & Nicolas Pinon avec Kenji Toki, maître laqueur (FR -> JP)

18:30 – 19:00 Auditorium
Kage-e, un théâtre d’ombre par Ulla von Brandenburg avec Emi Ogura, Benoît Résillot et Shoji Shimizu

19:45 – 20:15 Auditorium
Concert et improvisation par Pomme (sur réservation, inscription sur place)

20:15-21:00 Salon
Cocktail

Les projets des lauréat.e.s

Ulla von Brandenburg
(2024, arts plastiques)

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Ombres et textiles

Ulla von Brandenburg souhaite s’imprégner de la vie des objets afin de repenser sa manière d’habiter. Pour cela, elle aimerait documenter les formes et la vie intime des objets qui habitent les environnements kyotoïtes par la captation des ombres qu’ils produisent, projettent et créent comme prolongation de leur être. L’idée serait ensuite de réinjecter ces ombres en motifs au sein d’une recherche textile (Yuzen, Boro …).

Pour ce jeudi, Ulla von Brandenburg présente Kage-e, un théâtre d’ombre avec Emi Ogura, Shoji Shimizu et Benoît Résillot.

« Une ombre furtive, une forme insaisissable apparaît devant nous. On croit que c’est un monstre, une créature fabuleuse, peut-être un Yokai. Une histoire commence à se raconter, l’étrange destin de ce personnage qui le conduit jusqu’à nous. Quelques transformations plus tard, peut-être ce n’était rien, peut-être c’est encore pire. » Benoît Résillot

Dimitry Hlinka & Nicolas Pinon
(2024, métiers d’art)

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Fibre végétale

Le projet de Dimitry Hlinka et Nicolas Pinon se concentre sur l’utilisation de la fibre végétale combinée à la laque végétale Urushi et vise à explorer plusieurs axes de recherche dans le domaine du design et de l’artisanat. Il s’agit d’expérimenter et de comprendre certaines techniques de fabrication inspirées du Kanshitsu, tout en collaborant avec des experts japonais afin de bénéficier de leur savoir-faire et expertise, avec pour objectif de concevoir une série d’objets démontrant les possibilités offertes par la combinaison de ces matériaux.

Ce jeudi, le duo invite Kenji Toki, maître laqueur, pour une discussion autour de leur pratique.

Julia Cima & Jeanne Vicérial
(2024, danse)

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TrÂme

Suite à leur collaboration dans le cadre de l’exposition « La fin est dans le commencement et cependant, on continue » à la Fondation Martell en 2022, Jeanne Vicerial et Julia Cima poursuivent l’expérience. Dans une forme de simplicité, de dénuement attentif à la beauté, il est possible d’accéder à une part de nous plus proche de l’âme. En travaillant sur la lenteur qui fait référence au labeur artisanal de précision, sur les odeurs directement connectées au cerveau des émotions et de la mémoire, sur différentes échelles liées aux présences dans l’espace et sur les perceptions sonores des actions en cours, leurs deux corps modèleront l’espace pour en faire le « théâtre » d’une métamorphose.

Pomme
(2024, musique)

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Le projet de Pomme consiste à créer des pièces musicales originales, librement inspirées de scènes marquantes des films de Miyazaki.  Elle souhaite se rendre sur les lieux réels qui ont inspiré les dessins de Miyazaki et des Studios Ghibli, comme les bains de Dōgo Onsen ou le village de pêche de Tomonoura.

Pomme étudie les différences de paysages entre les années des œuvres de Miyazaki et le présent, en abordant l’altération et la destruction de l’environnement par la présence humaine et industrielle. Pour chaque pièce, des images photographiées et/ou filmées en argentique accompagneront la musique.

L’idée est de tisser un lien entre l’enfance et le présent, et de questionner la notion de familiarité, le concept de la maison et d’un espace mental réconfortant au-delà de celui qu’on habite (ou qu’on a habité) entre des murs physiques.

Des prises de vues (photos et vidéos) seront réalisées pendant l’événement, sur lesquelles vous êtes susceptibles d’être visibles. Nous vous remercions de votre compréhension.