05 mar Portrait : découvrez la lauréate co-commissaire de l’édition 2022 de ¡Viva Villa! Portrait : découvrez la lauréate co-commissaire de l’édition 2022 de ¡Viva Villa!
Curatrice indépendante et chercheuse, Victorine Grataloup effectuera pendant deux saisons culturelles (2021 et 2022) des séjours en résidence à Madrid, Kyoto, Rome et Avignon à la rencontre des artistes, créateurs et créatrices, chercheurs et chercheuses et les équipes de ces institutions, afin de co-concevoir l’exposition collective ainsi que la programmation culturelle qui aura lieu à la Collection Lambert en Avignon. Elle assurera également le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue, toujours en collaboration avec Stéphane Ibars.
À l’issue d’un appel à candidatures lancé en décembre 2020 par les quatre organisateurs de ¡Viva Villa!, le jury a étudié les projets présentés par 55 candidats en provenance de 12 pays.
Les équipes de ¡Viva Villa! se réjouissent de l’intérêt porté à l’évolution du festival qui devient une biennale après son édition 2020 sous le commissariat de Cécile Debray, et vous donnent rendez-vous pour suivre les actualités de cette première résidence curatoriale croisée.
Victorine Grataloup
Elle a étudié l’histoire et la théorie des arts à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris), la Humboldt Universität (Berlin) et à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle enseigne aujourd’hui l’économie de l’art, et a travaillé au Palais de Tokyo, à KADIST, à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche et au Cneai avant d’exercer ses fonctions de commissaire d’exposition en indépendante. Son travail est transdisciplinaire et collaboratif, à l’intersection de problématiques artistiques, politiques et sociales.
En 2020-2021, elle est lauréate de la bourse de recherche curatoriale du Centre national des arts plastiques avec un projet sur les acquisitions d’artistes du Maghreb, du Machrek et de la Péninsule arabique, et travaille en parallèle avec l’École des Actes, micro-institution culturelle expérimentale œuvrant entre les langues depuis la situation d’Aubervilliers et de la Seine-Saint-Denis.
Stéphane Ibars
Parallèlement il enseigne l’histoire de l’art contemporain, l’esthétique et l’histoire des contrecultures dans différentes Universités (Nîmes, Montpellier, Avignon), à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, et développe une activité de curateur indépendant à travers laquelle il questionne les liens entre l’art contemporain et les contre-cultures.
Ses objets d’études sont : l’apparition des nouvelles avant-gardes américaines dans les années 1960-1970 et leur influence sur l’art de ces 40 dernières années ; les scènes alternatives new-yorkaises dans les années 1980-1990 ; les pratiques artistiques féministes ; les relations entre les scènes artistiques contemporaines et les contrecultures. Quelques expositions à la Collection Lambert : Je reflèterai ce que tu es (l’intime dans la Collection Lambert) ; De leur Temps 6, Collectionner au XXIe siècle (ADIAF), Basquiat Remix (Basquiat, Picasso, Matisse, Twombly) ; Miryam Haddad, Le sommeil n’est pas un lieu sûr ; Various Days (Delgado + Fuchs, Zimoun) ; Francesco Vezzoli, Le lacrime dei poeti (Francesco Vezzoli regarde Cy Twombly, Louise Lawler, Giulio Paolini) ; Claire Tabouret, Les veilleurs ; Knusa / Insert Coins (Cindy Van Acker, Christian Lutz) ; Mémoires sauvées du vent (Jeunes diplômés des écoles de Marseille, Arles, Avignon) ; Amos Gitai, Chronique d’un assassinat annoncé ; Lawrence Weiner, De l’autre côté du fleuve ; ainsi que les accrochage du fonds.