18 sept Festival ¡ Viva Villa ! / 29 septembre – 7 octobre 2018 Festival ¡ Viva Villa ! / 29 septembre – 7 octobre 2018

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Le Festival ¡ Viva Villa ! est né en 2016 sous l’impulsion commune de trois résidences artistiques françaises, d’envergure internationale : l’Académie de France à Rome – Villa Médicis à Rome, la Villa Kujoyama à Kyoto et la Casa de Velázquez à Madrid.

Conçu, dès son édition zéro, comme un rendez-vous annuel gratuit, le festival réunit les artistes résidents de ces trois grandes institutions, dans une optique résolument transversale. Au sein d’une même programmation, les disciplines se croisent, se rencontrent et entrent en dialogue. ¡ Viva Villa ! offre ainsi au public un aperçu vivant de la jeune création contemporaine, à travers la pluralité des regards et des perspectives qui la caractérise.

Sous le commissariat de Cécile Debray et Federico Nicolao, le festival ¡ Viva Villa ! s’articule autour d’un parcours d’exposition dont les orientations thématiques proposent une lecture d’ensemble autant qu’elles viennent souligner la singularité de chacun des artistes exposés. En contrepoint de l’exposition, un programme de performances, concerts, lectures, films, rencontres et tables-rondes donne rythme et dimension au festival. Ces espaces de débats, ouverts à tous, permettent d’interroger les problématiques actuelles de la création contemporaine, de la recherche artistique et du travail en résidence.

Après deux éditions parisiennes – au Palais Royal en 2016 et à la Cité internationale des arts en 2017 – ¡ Viva Villa !, avec les soutiens de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’Institut français et de l’Académie des Beaux Arts, s’installe à la Villa Méditerranée, à Marseille du 29 septembre au 7 octobre 2018.

Pour plus d’informations sur la programmation: https://vivavilla.info/programmation/

Le 2 octobre 2018, une carte blanche sera consacrée à la Villa Kujoyama.

Avec sept disciplines différentes au programme, la Villa Kujoyama oriente sa carte blanche autour du thème central de la post-résidence. Retour d’expérience, rencontres et spectacles constituent cette soirée. Une invitation particulière est faite aux Écoles d’Art « L’École(s) du sud » .

16h : Échange entre directeurs des écoles d’art « L’École(s) du Sud » Foyers d’une nouvelle génération d’artistes et porteurs d’un rôle fort sur le territoire français et international, les écoles d’art « L’École du Sud », sont invitées à dialoguer sur leurs manières d’innover et de repenser leurs espaces de création.

16h45 – 17h30 : Focus sur les métiers d’art avec Sumiko Oé-Gottini et Manuela Paul-Cavallier

Depuis 2014, la Villa Kujoyama est ouverte aux métiers d’arts. La présence du festival Viva Villa en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur est l’occasion de présenter cette spécificité aux acteurs locaux et ainsi de répondre aux questions éventuelles de professionnels.

17h30 – 18h15 : Parcours singuliers et retours d’expériences Avec Benoit Buquet, Catherine Meurisse, Pauline Abascal et Béatrice Balcou. Du commissariat d’exposition à la bande dessinée, en passant par le design textile et les arts plastiques, ces 4 résidents fraichement revenus du Japon, racontent l’importance d’une résidence dans leur parcours et témoignent de cette riche expérience interculturelle.

19h15 – 20h15 : « Gikochina-sa » de Mylène Benoit – Danse GIKOCHINA-SA / ぎこちなさ est une pièce qui scintille entre deux mondes. Deux cultures de corps aussi éloignées que fascinantes l’une à l’autre. Le Japon. Le monde occidental. Chorégraphe, Mylène Benoit a séjourné au Japon, qu’elle découvre d’un œil intégralement neuf. Tout l’y a bouleversée, dans une écriture des gestes, codifiée à l’extrême, vouée à un raffinement de tous les instants. Elle y a rencontré le danseur contemporain Atsushi Heki, également expert dans l’interprétation la plus rigoureuse et scrupuleuse du noble répertoire ancestral du Nichibu. Avec lui, allait s’expérimenter la démarche inverse, qui part d’un langage gestuel ordonné à l’extrême, pour s’y autoriser un chahut progressif de prises de liberté. Du désordre à la rigueur, et réciproquement : GIKOCHINA-SA / ぎこちなさ effectue, jusqu’à l’envoûtement, un chemin qui renouvelle encore les significations contradictoires, et jamais épuisées, du corps en mouvement.

20h30 – 21h30 : « Larmes » de Thomas Bouvet Lecture mise en espace par Yann Boudaud « Un acteur prendra la parole, saisira à pleins poumons la figure d’un messager, celui du gardien des larmes versées, là, de toute éternité, devant nous. L’Humanité s’est évaporée et la Terre a pleuré. Beaucoup. Ne reste que cet homme seul, cet unique témoin, de toute éternité, pour nous raconter l’histoire des amours qui n’ont pas existés qui n’ont pas vu la douceur des nuits et baisers partagés. Le temps ne s’arrête pas, ne peut pas s’arrêter, tout peut recommencer, la vie soutenue par l’espoir trouve toujours un chemin, se fraie un chemin. Le temps invariablement passe mais différemment se ressent selon son état, sa culture, son histoire. »

 

Photo: Villa Méditerranée / © Franck Pennant