28 sept Carte blanche Villa Kujoyama – Festival ¡ Viva Villa ! Carte blanche Villa Kujoyama – Festival ¡ Viva Villa !

Dans le cadre du festival ¡ Viva Villa !, une carte blanche consacrée à la Villa Kujoyama aura lieu le 2 octobre 2018 à partir de 16h00. Elle se tiendra à la Villa Méditerranée.

Avec sept disciplines différentes au programme, cette carte blanche est orientée autour du thème central de la post-résidence. Retour d’expérience, rencontres et spectacles constituent cette soirée. Une invitation particulière est faite aux écoles d’art « L’École(s) du sud ».

  • 16h– 16h45   L’École(s) du Sud

Echange entre directeurs des écoles d’art Foyers d’une nouvelle génération d’artistes et porteurs d’un rôle fort sur le territoire français et international, les écoles d’art « L’École du Sud », sont invitées à dialoguer sur leurs manières d’innover et de repenser leurs espaces de création.

  • 16h45– 17h30   Focus sur les métiers d’art
    avec Sumiko Oé-Gottini et Manuela Paul-Cavallier

Depuis 2014, la Villa Kujoyama est ouverte aux métiers d’arts. La présence du festival ¡ Viva Villa ! en région Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’occasion de présenter cette spécificité aux acteurs locaux et ainsi de répondre aux questions éventuelles de professionnels. Manuela Paul-Cavallier, résidente en 2014, interviendra en tant que première lauréate en métiers d’art.

  • 17h30– 18h15   Parcours singulier et retours d’experience avec Benoit Buquet, Catherine Meurisse, Pauline Abascal et Béatrice Balcou

Du commissariat d’exposition à la bande dessinée, en passant par le design textile et les arts plastiques, ces quatre résidents fraîchement revenus du Japon, racontent l’importance d’une résidence dans leur parcours et témoignent de cette riche expérience interculturelle.

  • 19h15– 20h15   Danse « Gikochina-sa » de Mylène Benoit

Gikochina-sa est une pièce qui scintille entre deux mondes. Deux cultures de corps aussi éloignées que fascinantes l’une à l’autre. Le Japon. Le monde occidental. Chorégraphe, Mylène Benoit a séjourné au Japon, qu’elle découvre, d’un oeil intégralement neuf. Tout l’y a bouleversée, dans une écriture des gestes, codifiée à l’extrême, vouée à un raffinement de tous les instants. Elle y a rencontré le danseur contemporain Atsushi Heki, également expert dans l’interprétation la plus rigoureuse et scrupuleuse du noble répertoire ancestral du Nichibu. Avec lui, allait s’expérimenter la démarche inverse, qui part d’un langage gestuel ordonné à l’extrême, pour s’y autoriser un chahut progressif de prises de liberté. Du désordre à la rigueur, et réciproquement : Gikochina-sa effectue, jusqu’à l’envoûtement, un chemin qui renouvelle encore les significations contradictoires, et jamais épuisées, du corps en mouvement.

  • 20h30– 21h30     Lecture « Larmes »

Mise en espace – lecture conçue par Thomas Bouvet interprétée par Yann Boudaud. « Un acteur prendra la parole, saisira à pleins poumons la figure d’un messager, celui du gardien des larmes versées, là, de toute éternité, devant nous. L’Humanité s’est évaporée et la Terre a pleuré. Beaucoup. Ne reste que cet homme seul, cet unique témoin, de toute éternité, pour nous raconter l’histoire des amours qui n’ont pas existé qui n’ont pas vu la douceur des nuits et baisers partagés. Le temps ne s’arrête pas, ne peut pas s’arrêter, tout peut recommencer, la vie soutenue par l’espoir trouve toujours un chemin, se fraie un chemin. Le temps invariablement passe mais différement se ressent selon son état, sa culture, son histoire. »